Le conditionnement, la valeur du monde la mieux partagé
Lorsque notre chat se précipite dans la cuisine au son de l’ouverture du frigo vers 20h, nous savons qu’il a été conditionné. Il a associé un son, une période de la journée avec le fait de manger. Et oui ce n’est pas idiot ces petites bêtes là. Et s’il s’avère que les animaux ne sont pas aussi bêtes qu’on le pense, les hommes sont beaucoup moins intelligent qu’ils le prétendent. Car nous sommes aussi conditionné que nos cousins quadrupèdes. La différence tient peut-être à la complexité et la richesse de nos conditionnements, mais cela reste le même principe. Sans rentrer dans le détail, nous sommes programmés bien souvent à partir d’un ancrage plus ancien. Notre besoin naturel de glucide par exemple, qui est l’élément nutritif le plus demandé par notre corps, facilita l’attrait pour les boissons sucrées.
Non vous ne choisissez pas d’aimer une boisson noire, gazeuse et acide !!!
Vous êtes bêtement incité par une exposition précoce à un produit dans des conditions particulières d’une part (Voir des jeunes gens beaux, souriants, ayant l’air heureux, boire cette boisson). Puis, après avoir bu, le sucre déclenche chez vous tout un réseau neuronal de la récompense qui vous incite à vouloir recommencer. Rajouter à ça de la caféine, substance hautement addictive et vous avez la formule du bonheur/conditionnement. Heureusement, il n’y a pas que Findu. dans la vie. Et l’éducation peut vous extraire de ces programmations mentales, même si elles exploitent si vilement des propriétés naturelles du corps humain.
L’observation et la rétroaction, les cadeaux de l’évolution pour élargir sa marge de manœuvre
Un préjugé qui a encore bien court dans notre société est que les femmes, n’ont pas d’intelligence spatiale. Cela viendrait du fond des âges, où la femme restait dans la caverne pendant que l’homme partait chasser etc. Personne n’a d’éléments historique sur cette époque, où disons si peu, puisque par définition la préhistoire est une période avant l’écriture, donc avant les sources historiques, mais bon… Eh bien, s’il s’avère que l’image de la femme dans la caverne qui astique les silex et l’homme qui part à la chasse en mode « je suis un gagnant !!! » est probablement sans fondement. La réalité d’une prédisposition à une intelligence visuo spatiale chez l’homme par rapport à la femme semble exister.
Quelques expériences concrètes
Une série d’expériences menées par divers psychologues, notamment David Tzuriel et Egozi (2010) ont montré que si on donne des exercices de rotations mentales de figures diverses à de jeunes enfants autour de 6/7 ans, on constate que les filles parviennent moins bien à faire tourner les figures que les garçons. Mais l’éducation et la malléabilité du cerveau sont sensationnels. Ainsi, si l’on demande quelles furent les stratégies utilisées par les enfants pour faire tourner les figures, on découvre que les garçons font tourner toute la figure comme un ensemble uni, là où les filles ont tentées de découper la figure en plusieurs parties qu’elles ont fait tourner séparément.
Dans une autre expérience, basé sur les connaissances acquises précédemment, on demande à des enfants d’effectuer le même type de tâche (faire tourner des figures) mais on crée deux groupes :
- Un groupe auquel on a enseigné la « stratégie » efficace de rotation de toute la figure en un bloc.
- Et un second groupe composé d’enfants non éduqués
A l’issue de tout cela il s’avère que les enfants formés ont de bien meilleures performances que les enfants non formés, mais plus que cela, les filles du groupe des enfants connaissant le « truc » ont de meilleures performances que certains des garçons du groupes des « ignorants ».
En résumé, n’imaginez pas que votre fille sera une princesse et votre fils un pompier, ils seront ce que vous, votre entourage et votre société ferez d’eux.
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