Subjectivité/objectivité, émotion/raison, tous ces traits sont indissociables.
Je m’efforce d’être le plus scientifique possible sur ce site, même si nous ne voilons la face, personne n’est parfaitement objectif. L’expérience sensible reste une des bases de notre interaction avec le monde. Nous développons tous au cours de nos vies des représentations propres qui influencent notre vision du monde et nos systèmes de raisonnements. La rationalité et le doute nous servent juste de gardes fous pour ne pas tomber dans des élucubrations. Les personnes s’affichant comme parfaitement rationnels sont au mieux des ignorants au pire d’infâmes manipulateurs.
L’omniprésence du « motif réseau ».
Ceci étant dit aujourd’hui je vais donc me laisser aller à une forme de contemplation mêler d’une pointe d’intuition. Nous vivons sur une planète, dans un univers où tout est connecté. Ce réseau se constate aux niveaux macros et microscopiques.
Ce type de motif émerge indépendamment des échelles et fait également le lien entre le monde dit « naturelle » et « artificielle ».
Ces similitudes sont probablement porteuse de sens, la Nature (Physis) s’organise toujours de la même manière. Des pseudos sommités de la pensée humaine ont établi arbitrairement et sans arguments vérifiables une différence entre ce qui émerge de l’homme et ce qui apparut sans notre intervention. Mais l’espèce humaine n’est pas apparu ex nihilo, nous sommes issues de milliards d’années de transformation de notre univers. Nous héritons de structure bien plus ancienne et fondamentale que les Nations, les cultures, les religions etc. L’univers est notre matrice, nous contemplons sans doute le spectacle de la physique parce que nous sommes partie intégrantes de tout cela. L’univers nous semble structuré et bien conçu car nos yeux, notre conscience et tout le reste de notre personne ne sont que des manifestations de cet univers. Les villes, internet, les réseaux routiers et aériens procèdent exactement des mêmes principes. Pour mieux se comprendre, il faudrait apprendre à se contempler, comme partie intégrante d’un système bien plus vaste et plus beau. Loin des préoccupations futiles et épisodiques qui cherchent à s’imposer dans notre quotidien.